Les débuts de l’enseignement du Võ
Ses élèves doivent alors observer les règles de discipline exigées dans une école traditionnelle de Võ. Au début, dix personnes suivent l’entraînement; ensuite, petit à petit, des élèves venus de plusieurs ateliers, soit environ deux cents personnes. L’enseignement est donné le soir, à la sortie du travail, au bois de Boulogne à côté de l’usine.
il crée alors l’école « Sơn Long Quyền Thuật » du Võ-Việt-Nam, technique de combat de la montagne du dragon, en souvenir de la colline où il a vécu son enfance.
En France, dans les années 1970, on comptait déjà près de 3’000 pratiquants de cette école à une époque où les arts martiaux étaient moins répandus qu’aujourd’hui. Des rapports constants avec le mouvement sportif et les arts martiaux au Việtnam ont été établis. En 1983, une délégation de 23 membres est partie au Viêt-nam pour un voyage d’échanges sportifs et culturels. Dix démonstrations ont été accomplies avec notamment une démonstration mémorable dans le ville natale du Maître, Ha Bac, devant 17000 spectateurs. A cette date, le Võ n’était pas encore très développé dans ce pays qui se remettait difficilement de 30 ans de guerre. Ce voyage fut même en quelque sorte un catalyseur pour un nouvel essor du Võ au Việt-Nam.
Actuellement, des échanges sont organisés régulièrement entre les membres de la FIVV et le Việtnam.
de l’article original: Bruno Clavier (Paris) ; Paru dans la revue « Arts & Combats » en 1995